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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 06:38

 

La journée passée au refuge aura été un choix judicieux, le lendemain, les averses se font beaucoup moins fréquentes.

 

La durée du trek s'explique en partie par le fait que chaque branche du W doit s'effectuer dans les deux sens. Les premières heures de marche, nous empruntons donc de nouveau le chemin déjà traversé deux jours auparavant. Pour éviter d'avoir à suivre une cadence infernale jusqu'à la fin du trek, nous décidons de ne pas effectuer la partie centrale du W. 

 

Le seul inconvénient d'effectuer le trek en hiver, c'est qu'il faut s'arranger dès le début avec le chauffeur qui nous a emmené, pour fixer un lieu (administration ou entrée) et une date de rendez-vous. Les transferts entre Puerto Natales et Torres del Paine durant la basse saison sont "individualisés", il n'y a donc pas de bus quotidien. Dans notre cas, nous disposons encore de 3 jours pour rejoindre l'entrée du Parc.

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La diversité des paysages, le changement quotidien d'environnement ou encore la faune nous feraient presque oublier l'attraction principale du Parc, les fameuses "Tours". 

Et après quelques jours passés sur place, nous convenons que s'imaginer l'endroit uniquement par rapport aux Torres est plus que réducteur. 

 

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Ce fameux massif, ce serait plutôt la cerise sur le gâteau.

Une nouvelle nuit sous la tente, au refugio Los Cuernos avant de partir de bon matin à l'attaque de la dernière branche du W.

 

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Petit déjeuner dans un univers majestueux. Les lacs et les montagnes entourent la butte sur laquelle nous cassons la croûte.

Pour couronner le tout, des condors volent en contrebas de notre emplacement.

 

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La route se complique un peu aux abords de la dernière branche. Le chemin est de plus en plus enneigé.

Comme peu de monde utilise ces tracets durant l'hiver, il faut ouvrir la route, avec parfois de la neige jusqu'au genou.

 

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Trace ta route!

 

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Nous nous installons au refugio chileno, faute de pouvoir avancer beaucoup plus avec nos sacs, et une couche de neige de plus en plus épaisse.

 

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Le dernier jour est déjà arrivé. Sixième jour à crapahuter à Torres del Paine. L'accès au mirador semble compromis, mais pour s'en assurer, il faut tenter de faire le chemin, pour partir sans le moindre regret. La neige est de plus en plus haute, le chemin n'est plus visible par endroits, solution de secours: suivre les traces des animaux dans la poudreuse.  

On en vient parfois à s'enfoncer presque jusqu'à la taille.

Qu'à cela ne tienne, la vue des Torres del Paine au lever du soleil est un spectacle incroyable. Elle virent au rouge durant une bonne heure avant de reprendre une teinte plus "classique" au fur et à mesure que le jour avance.

 

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L'accès au mirador est maintenant compètement bouché par la neige.

Peu importe, nous pouvons nous avouer heureux d'avoir un temps aussi exceptionnel le jour de notre arrivée aux Torres.

 

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Il est temps de rebrousser chemin. 

Retour au refugio chileno pour récupérer les affaires, avant d'entamer la descente vers le refugio Las Torres. 

 

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Derniers kilomètres de marche. Une route nous mène jusqu'à l'entrée du Parc. 

 

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À voir ces traces de puma, il se peut qu'un guanaco passe bientôt à la casserole (ou y soit déjà passé).

Une dernière traversée de rivière périlleuse, et les maisons des gardes occupant l'entrée du parc se dressent devant nous.

La fin d'un périple de 6 jours, avec quelques 90 km effectués, et la tête pleine d'images. Des conditons plus que favorables sur l'ensemble du trek. Et ultime luxe, le Parc rien que pour nous, ou presque (4 personnes croisées en 6 jours, toutes lors de l'ultime journée!).

 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 06:28

Le parcours en voiture terminé, le trek commence pour de bon. 

Première mission, rejoindre le premier campement avant la nuit.

En partant de l'administration du parc, le chemin emprunté n'est autre qu'une grande plaine.

Le vent souffle, mais ce petit tronçon d'environ 8 km n'est qu'une mise en bouche avant le gros du parcours.

Une première nuit sous la tente, avec des souris curieuses et affamées qui s'attaquent à toute chose comestible à portée de patte.

Résultat, nos réserves de sucre, chocolat... ont été entamées par les gourmandes.

 

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Autant se faire une raison, tout ce qui ne sera pas accroché en l'air servira de repas aux souris!

Le deuxième jour, la plaine continue encore un petit bout de temps.

 

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Le froid et le vent ne nous empêchent pas d'avancer. Tout est question d'acclimatation.

 

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Tandis qu'un cheval a visiblement fait une mauvaise rencontre quelque temps auparavant. 

Le puma ne pardonne pas...

 

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Puis commence la zone de montagnes, forêts et lacs.

 

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Le parcours en W peut s'effectuer dans les deux sens.

Dans notre cas, nous avons décidé de commencer par la fin du parc (depuis l'administration au sud-ouest) pour finir au début (entrée au niveau de la laguna Amarga, à l'est) en nous fiant aux prévisions météo, afin de maximiser nos chances de voir les fameuses tours dans de bonnes conditions. Reste à savoir si le pari sera payant. Pour l'instant, étant donné la masse nuageuse qui recouvre le massif, nous ne perdons rien à commencer à "l'envers".

 

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Une chose est sûre, même si les conditions ne sont pas optimales jusqu'au bout, pour compenser, nous devrions disposer du Parc quasiment pour nous seuls.

 

Le premier grand refuge / campement que nous trouvons sur notre chemin est le seul encore ouvert en cette période de l'année. Le tarif pour planter la tente ne nous pousse pas à y rester (environ 6 € par personne), d'autant qu'ailleurs, tout est gratuit (car fermé). Motivés, nous décidons donc de pousser jusqu'au refugio Grey, à quelques encablures du glacier du même nom, mais à plusieurs heures de là où nous nous trouvons. D'un bon pas, le refuge est atteint un peu avant la nuit.

La chance étant avec nous, une maison de guides est accessible. La porte a visiblement été laissée ouverte, c'est donc sans hésitation que nous investissons la baraque. 

Le feu ne tarde pas à crépiter, histoire de réchauffer les lieux. 

 

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Avec une telle nuit au chaud, nous sommes parés pour repartir le lendemain. 

Seulement le lendemain, les averses ont décidé de s'inviter. D'un commun accord, il est décidé que la prochaine nuit se passerait au même endroit. La manoeuvre nous fait "perdre" une journée, mais en contrepartie, nous avons tout le temps d'attendre une accalmie pour aller admirer le glacier de plus près. 

Deux heures de marche pour parvenir au mirador du Glacier Grey, encore deux heures pour revenir au campement, ce petit bout de route valait la peine. 

 

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On a du mal à réaliser la grandeur du glacier, qui mesure environ 30 mètres de hauteur.

 

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Le lieu est de toute beauté. Pas de fioritures, d'installations ou d'infrastructures superflues. 

Ici, il y a la nature, rien que la nature. 

 

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En rentrant à "la maison", pas le temps de traîner. Il faut ramasser du bois pour la nuit. 

En ce qui concerne l'eau, le lac voisin nous approvisionne parfaitement. Assez remuante, l'eau n'est pas facile d'accès avec toutes ces vagues. Peu importe, nous récupérons des blocs de glace posés sur la plage qu'il faut ensuite faire fondre. 

 

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Toute la nourriture est accrochée au plafond. Nous avons pour colocataires quelques souris qui se feraient un plaisir de manger nos réserves. Mis à part courir dans tous les sens durant la nuit, elles rentrent bredouilles de leur chasse nocturne.

 

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La frustration selon les souris: la nourriture si proche, mais pourtant tellement inaccessible...

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 05:43

 

Nous accédons finalement à ce fameux Parc qui a la réputation de devoir se mériter.

Dès la première journée, nous pouvons avoir une idée de ce que le lieu a à nous offrir. 

 

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Pour finir de motiver les troupes, alors que nous discutons avec un garde du parc, un puma vient tranquillement tracer sa route une quinzaine de mètres devant nous.

 

 

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 12:26

En arrivant à Puerto Natales, c'est l'accès au Parc National Torres del Paine qui s'offre à nous.

Certains de vouloir effectuer le trek (le fameux W de Torres del Paine), les locaux n'arrivent pas à nous décourager, nous promettant pire que l'enfer, avec du froid, de la neige, du vent, et j'en passe. Selon les dires, il est grosso modo IMPOSSIBLE de parcourir le Torres del Paine en hiver. Par contre, le tour en voiture sur une journée, est lui, tout à fait faisable...

Nous passons plusieurs jours à Puerto Natales, tout en surveillant la météo. 

Ce que nous attendions arrive enfin: une fenêtre de 6 jours avec de bonnes conditions climatiques pour notre trek.

 

 

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Quelques jours riches en enseignements à Puerto Natales, le climat est très variable. En moins d'une heure, on peut à peu de chose près avoir un aperçu des 4 saisons.

Pas refroidis pour autant, c'est avec envie que nous embarquons un matin, Claire Anne, Anthony, Josep et moi avec Torres del Paine pour destination.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 14:58

 

Départ d'Ushuaïa, direction Punta Arenas, au Chili.

 

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Le chemin emprunté est le même qu'à l'aller. 

Et de nouveau, la neige, les douanes, et le Détroit de Magellan.

 

 

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À l'arrivée à Punta Arenas, une véritable ferveur populaire se dégage. Un écran géant retransmet le match Chili - Espagne.

 

 

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Malgré la défaite 2-1, la joie est palpable. Le Chili est qualifié pour les huitièmes de finale.

 

Nous avions laissé les argentins en folie après leur qualification, c'est maintenant au tour des chiliens de se montrer démonstratifs.

 

 

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À la nuit tombante, sur Punta Arenas

 

 

 

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:31

 

 

De Puerto Chacabuco à Puerto Aysen, j'ai 10 kilomètres de route pour observer les nuages qui vont bientôt se déverser sur moi. 

 

 

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Puerto Aysén - San Francisco, même combat?

 

 

Puis ce qui doit arriver arrive, les nuages accumulés se lâchent, avec moi en dessous, encore!

 

Je reste une nuit à Coyhaique, avant de reprendre la route. 

Une autre journée de pluie a raison du Chili, et je décide de tracer vers Puerto Ibanez, pour retourner côté argentin.

 

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Au bout de la route, Balmaceda, un village balayé par les vents, et qui tombe à point pour la nuit.

 

 

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Enfin un arc-en-ciel dans un ciel désespérément gris.

 

 

Avant que les deux plaies du cycliste ne fassent cause commune le jour suivant.

Le vent et la pluie réunis, voilà qui complique sérieusement les choses.

En y ajoutant le froid et l'étape de montagne, j'ai de quoi tester ma motivation avant la patagonie argentine.

 

 

 

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J'ai fait mon Paris - Roubaix...

 

 

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Dernier bateau avant l'Argentine. La traversée du lac General Carrera/Buenos Aires coupé entre les deux pays dure une heure, du nord au sud.

Je ne m'attarde pas trop à Chile Chico, dernière ville chilienne avant la frontière. 

D'autant que pour changer, la ville n'a pas franchement de charme. Ce qui semble être une constante dans ce coin là de la Patagonie.

 

Environ 70 km de plus pour atteindre la ville de Perito Moreno, en Argentine, entrecoupés du passage des frontières. 

 

 

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Le vent en Patagonie n'a rien d'une légende. Et Perito Moreno non plus...

 

 

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Perito Moreno, c'est radical!

 

 

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:21

 

 

 

Je quitte la charmante bourgade de Chonchi avec en point de mire Quellon, située au sud de Chiloé.

 

 

 

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l'église colorée de Chonchi...

 

 

 

Quellon n'a pas grand chose d'extraordinaire, mais c'est un passage obligé pour prendre le bateau.

 

 

 

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... et l'église "colorée" de Quellon

 

 

 

 

Le départ pour Puerto Chacabuco prévu initialement un samedi soir est décalé au lendemain soir... 

Un jour de plus pour "profiter" de Quellon, et des averses qui ne s'arrêtent plus.

 

 

 

 

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Et un soir, Ciao Quellon!

 

Le périple dans les fjords chiliens est censé durer environ un jour et demi jusqu'à Puerto Chacabuco.

Encore une fois, le tarif "local" est sans commune mesure comparable au tarif "étranger", environ trois fois plus élevé.

 

 

 

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Le bateau stoppe dans divers villages, pour charger, décharger et faire monter / descendre des passagers.

 

Si bien que je me retrouve bientôt sur l'Arche de Noé.

 

 

 

 

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On s'accommode tant bien que mal aux conditions à bord, à dormir sur des rangées de sièges. Pas de hamac façon Brésil ou de table de cuisine façon Paraguay, le folklore se perd!  ( L´Amazone - Brésil    Le Pantanal paraguayen)

 

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Les conditions climatiques n'étant pas optimales, il est difficile de vraiment profiter du paysage offert, malgré quelques éclaircies de temps en temps.

 

 

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Le Chili, ce n'est pas la Suisse, et la précision s'en fait cruellement ressentir. Nous débarquons finalement à Puerto Chacabuco avec 8 heures de retard sur les prévisions initiales. Peu importe, je me met en quête d'un toit pour la nuit.  

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 17:20

 

 

 

S'il est un pays où les chiens sont partout (omniprésents?), c'est bien le Chili.

Pas une rue, pas un parc ou une place sans sa ribambelle de chiens.

Si face aux piétons ils restent plutôt calmes (ce qui n'empêche pas d'être régulièrement escorté par deux ou trois canins), dès qu'un véhicule apparaît c'est la course poursuite, qu'il s'agisse de voitures, de motos, de vélos...

Au Chili, et dans une moindre mesure en Argentine, j'ai donc pris l'habitude d'être régulièrement poursuivi par des chiens, mais heureusement, mon couteau de cuisine a tendance à leur rendre la raison...

 

 

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 13:30

 

 

De saut de puce en saut de puce, je pars de Dalcahue pour atteindre Castro, capitale de l'île, puis Chonchi, avant la destination finale, Quellon.

 

 

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Maisons sur pilotis, Castro

 

 

 

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Cette diversité chilienne est tout simplement fascinante. Chaque région a quelque chose de différent à offrir, et la Xème région ("Région des Lacs" regroupant Puerto Montt, Chiloé, Chaiten...) n'est pas en reste.

 

 

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En rase campagne...

 

 

Puis Chonchi, petit port calme et tranquille.

 

 

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La mission, gérer mon temps -et le temps- pour arriver en fin de semaine à Quellon et embarquer sur un bateau qui m'emmènera à Puerto Chacabuco.

 

 

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 12:42

 

 

Il paraît que Chiloé a un faux air de Bretagne. En ce qui concerne le climat, rien d'impossible tant les averses rythment mon parcours. Chaque jour de beau temps j'essaie donc d'avancer sur ce morceau de terre coloré et très vallonné. 

Rien d'insurmontable, d'autant que les routes sont plutôt agréables à effectuer sur un deux roues, et pas de "grosses étapes" en vue, l'île faisant un peu moins de 200 kilomètres d'Ancud au nord à Quellon au sud.

 

 

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Si bien que le trajet Ancud - Dalcahue restera le seul effectué sous la pluie.

 

 

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Le port de Dalcahue en attendant l'averse.

 

 

 

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L'église de Dalcahue

 

 

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Un jour de beau temps, je passe sur l'île de Quinchao, en face de Dalcahue, histoire de voir ce qui s'y passe. 

J'ai maintenant l'habitude des regards sur mon passage. Depuis tout ce temps, les bidons fixés à l'arrière du vélo et Mascotte (j'ai renoncé à compter le nombre de fois où les gens pointent du doigt "El Leoncito") accroché à l'avant font toujours aussi forte impression.

 

 

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Sur les hauteurs d'Achao - Quinchao

 

 

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Sur la plage (Achao)

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