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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:28

 

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En plus d'être un village perdu au milieu de nulle part, avec des voies d'accès pas si accessibles (piste depuis le sud, banc de sable depuis le nord), Carlos Pellegrini est aussi -et surtout- la porte d'entrée de l'Estero del Iberá. Tout du moins une partie de l'Estero.

 

 

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Son nom Guarani "Iberá", signifiant "eau brillante", prend tout son sens dans la mesure où cette zone d'étangs et marécages (dont 12000 km2 sont considérés comme Réserve naturelle provinciale) forme la deuxième zone humide la plus importante du continent après le Pantanal (situé entre le Paraguay, la Bolivie et le Brésil).

 

 

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Inutile de préciser que l'Estero del Iberá regroupe une faune et une flore de premier ordre. 

 

Ici, si l'on est au pays des hérons, cigognes ou toucans, on retrouve également dans la faune environnante les carpinchos, caïmans, cobras, anacondas et autres pirañas.  

 

 

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Mieux vaut donc ne pas oublier qui sont les maîtres des lieux, et qui sont les visiteurs...

 

 

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Il n'est pas rare de voir des caïmans venir se balader près du camping, situé en bordure de la Laguna Iberá.

 

 

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Leur activité principale étant de rester au frais durant toute la journée avec la gueule grande ouverte, les observer est presque un jeu d'enfant. 

 

 

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Quant au village Carlos Pellegrini, les fortes chaleurs et le peu d'ombre pour protéger ses larges allées de terre -où l'on déambule surtout tôt le matin ou en fin d'après-midi- semblent imposer le rythme de vie.

 

À savoir, doucement le matin, et pas trop vite l'après-midi.

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