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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 00:59

De retour sur la côte (je fais un peu le yoyo entre la côte et la sierra, il faut bien l'avouer), je commence par chercher un hôtel "lumineux", bien placé, et pas trop cher. Aussitôt dit, aussitôt fait, après avoir un peu tourné dans le centre ville, je trouve mon hôtel, certainement une ancienne maison familiale, pas forcément très propret, mais avec un style "à l'ancienne", et une chambre largement éclairée par deux portes-fenêtres.


Aujourd'hui, j'ai juste envie de flemmarder, je m'installe donc dans un café, histoire de voir si ici, peut-être, je vais disposer d'un "vrai café".

À défaut de vrai café, je me lance dans une étude statistique, en comptant les voitures qui passent. Le résultat est éloquent, sur 100 voitures, environ 80 sont... des taxis. Le gros problème du Pérou, c'est en effet son parc  automobile, peu important (1 500 000 véhicules) mais très encombrant, du fait de la quantité de taxis, combis, et autres microbus. Ce qui rend les villes constamment congestionnées, très polluées (les véhicules de transport public ont en moyenne entre 15 et 20 ans), et très bruyantes, de par l'utilisation permanente du klaxon (chose en théorie interdite à compter du mois de juillet...).

 

 

Bref, de retour à l'hôtel, un autre "gringo" a débarqué, Adrian, un argentin de la pampa. Nous voici partis à la découverte de la ville, et après avoir mangé au marché, nous nous retrouvons dans un petit café, avec en bruit de fond le patron du café, qui nous baratine sur la religion, à la limite de l'extrémisme. Après avoir prêché dans le vide, nous laissons notre péruvien à ses croyances, et nous nous lançons à la recherche du "King Kong", sorte de gâteau, réputé dans la région. Le soir, nous dînons avec Jose Antonio, avocat au gouvernement provincial et professeur de droit à l'université, rencontré par Adrian la veille.

Jose Antonio s'avère être très chaleureux, et après avoir dîné, nous emmène visiter la ville à bord de sa VW Coccinelle décapotable, qu'il n'échangerait pour rien au monde contre une autre voiture!

 

 

Le lendemain, Jose Antonio nous prête sa voiture, avec en prime une de ses étudiante, pour nous faire découvrir les environs, et le musée du Seigneur de Sipan. Nous entrons dans le musée, avec une belle réduction sur le prix, grâce à une carte du gouvernement provincial...

 

 

Après quelques heures passées au musée, nous finissons la journée dans la petite ville de Pimentel, sur la côte. Bien qu'en apparence tranquille, Pimentel nous démontre que mieux vaut tout de même rester sur ses gardes, en témoigne l'agression d'un vieux par deux jeunes, à coups de barres de fer et au couteau, à quelques dizaines de mètres de nous.


Nous rentrons sur Chiclayo, et nous retrouvons Jose Antonio, pour passer une bonne soirée, chez Hilda, l'étudiante.

Après avoir visité le musée de Sipan, nous nous rendons au parc national de Pomac, pour en apprendre un peu plus des anciennes civilisations de la région.

De nouveau, avec la Coccinelle de Jose Antonio, et accompagnés d'Hilda, nous vadrouillons, cheveux au vent, dans la campagne péruvienne, et comme Hilda n'a rien d'un Fangio, nous prenons le volant à tour de rôle avec Adrian.

  

Le soir, Jose Antonio nous emmène à la découverte d'un petit restaurant uruguayen, avant
d'aller goûter les différentes préparations de Pisco...

 

 

Comme il est  réputé dans la région, Jose Antonio nous fait profiter de ses entrées, ce qui n'enlève rien à mon passage à Chiclayo.

Mon séjour à Chiclayo approche à sa fin, et je passe une dernière soirée chez Hilda, avec Adrian, Jose Antonio, Niria (la soeur d'Hilda) et Ely (la cousine d'Hilda), avec au programme, un grand barbecue, préparé sur le toit de la maison.

Maintenant, direction Piura, au nord du Pérou, avant de passer la frontière équatorienne, jusqu'à Loja.

 

 

 

 

 

 

 

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 00:35

Après plus d'une semaine passée à Trujillo et Huanchaco, je retourne donc dans la sierra, à Cajamarca cette fois-ci. Cajamarca, c'est le genre de ville dans laquelle on peut se contenter de déambuler dans les rues, tranquillement, tout en dégustant une pâtisserie au manjar, sorte de caramel, ou un dessert à la gélatine, pour ceux qui aiment...

 

La ville offre un visage charmant, avec une architecture qui change des bâtiments en brique de certaines autres villes. Les façades sont plus claires, la ville est plus lumineuse, avec un climat également plus rude. Autant il peut faire très chaud la journée, autant quand la soirée s'installe, mieux vaut être couvert!

Ce qui est assez marquant, c'est la quantité d'églises que l'on peut trouver dans la ville.

 

Outre son aspect sympathique, ses nombreux vendeurs ambulants dans les rues, ou son architecture, Cajamarca, c'est aussi tout un morceau de l'histoire inca, puisque c'est ici même que l'inca Atahualpa fut exécuté par Pizarro, malgré la rançon (une pièce entière remplie d'or et de matières précieuses).

Aujourd'hui, Cajamarca, c'est aussi une ville de fromage, autant dire que je ne me suis pas fait prier pour tester les produits locaux, fabriqués à partir d'une technique suisse.
 
Aux alentours, on peut aussi profiter des "banos del Inca", centre thermal, où l'on peut venir se baigner, dans les eaux chaudes, réputées pour leurs bienfaits...

 
Ou encore les "ventanas d'Otuzco", des tombes creusées directement dans la roche.

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 13:28
Huit heures de bus plus tard pour seulement 300 kilomètres, et me revoilà dans les montagnes, toujours plus au nord, toujours en direction de l'Équateur!  Je n'ai encore presque rien vu de Cajamarca, normal, je suis arrivé depuis à peine 2 heures, mais je pense m`y plaire. Au premier abord, Cajamarca me fait penser à un "petit Huaraz". Et s'il y a bien une chose qui me réjouit déjà, c'est la spécialité du coin: le FROMAGE!


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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 22:04

 

Pour mon dernier jour à Huaraz, il fallait conclure sur une promenade, histoire de dire "au revoir" à la ville. Je m'en suis donc allé au marché, flâner entre les échoppes garnies de poulet, de poissons et de fruits.

C'est difficile de passer inaperçu avec mon matériel photo. 

Mais peu importe, le but est d'immortaliser ces instants en faisant oublier aux gens alentours l'appareil photo. La gêne du début laisse place à plus de décontraction, entre les allées du marché, au gré des crépitements du flash. Les langues se délient, et aux regards du début, de voir un gringo photographier un quotidien banal pour les locaux, succèdent les discussions. Pourquoi photographier ces endroits, ces moments me demandent les gens? Dans quel but? "Pourquoi pas?" pourrais-je répondre simplement. Mais l'explication la plus spontanée, c'est juste: "pour la différence", parce qu'au Pérou, on ne fait pas comme en France. Et la démarche semble instantanément prendre plus de sens aux yeux des péruviens qui m'entourent.
      

Ils en viennent à m'expliquer certains aspects de leur culture, à travers des traditions culinaires. Et tout devient plus naturel. Pourquoi mangent ils cette sorte de cochon d'Inde et pas nous? Tout est question de culture et d'histoire. Et ils prennent conscience que le "côté normal" de leur vie peut avoir un côté "différent" dans le regard d'un non-péruvien. 
      

La force de l'étranger, c'est selon moi sa capacité à voir les choses "extra-ordinaires", et la beauté d'un lieu. Toutes ces choses qu'un local ne voit pas ou banalise car il vit dedans au quotidien. On n'apprécie jamais autant sa propre ville que quand on rentre d'un voyage, avec à chaque fois une vision différente. 

C'est comme le ré-enchantement d'un endroit devenu normal, au fil de la routine. 

Et tout d'un coup, une rue, un parc, un quartier, un pont,  que l'on a pris l'habitude de traverser des milliers de fois, livre de nouveau ses secrets, comme s'il s'agissait de la première fois. Combien de fois j'ai trouvé certaines rues de Lyon banales, et en rentrant, qui sait d'Inde, de Chine ou encore de Hongrie, j'ai redécouvert ce même endroit, avec la capacité d'y apprécier l'atmosphère, la lumière, les couleurs ou les bruits... Tout est question d'état d'esprit. Comme dit William, le patron écossais de mon hostel à Huanchaco, "tout est question de point de vue". Selon lui, tout peut être vu avec une vision optimiste. Comme il le dit, avec son accent écossais, si tout venait à disparaître, plutôt que de se lamenter sur la fin, autant se dire que nous avons la chance d'être les témoins de la fin. 
      

Mon tour au marché fini, je me promène dans les rues de Huaraz, jusqu'à atterrir sur la "crêperie Patrick". J'entre, curieux de voir ce que je vais y trouver. Et ma curiosité s'avère être fructueuse. J'entame une longue discussion avec le patron des lieux, un français d' Orléans expatrié à Huaraz depuis plus de 20 ans. Entre deux bouchées d'une excellente crêpe banane-chantilly, notre conversation nous emmène jusqu'aux origines de nos voyages et histoires respectives. Agrémentée d'une liqueur de coca faite maison la crêpe n'en est que meilleure, et je découvre, fasciné, un personnage qui a tout lâché des années auparavant pour venir ici, dans ce lieu d'eau et de montagnes. Même si le Huaraz d'avant semble lui paraître loin, le développement et l'agrandissement de la ville faisant son effet, il donne l'impression de vivre dans un rêve éveillé, avec sa femme péruvienne et ses enfants. Mais je dois déjà prendre congé de mon hôte. Le temps file, avec un car à prendre le soir même, pour Trujillo. Juste le temps de retourner à l'hôtel, avec un au revoir touchant de Don Julio, le patron, comme si je faisais "partie de la famille". 

En partance vers de nouveaux horizons...

 

 

 

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:37

(spéciale dédicace "Maxi Best Of" à Mr Jean Baptiste F, de Lyon)

aujourd'hui, je vais à Trujillo pour deux raisons.

La première, je vais visiter la ville, que je ne connais pas encore.

La seconde, il faut que je trouve la seule agence HSBC de la ville pour y retirer de l'argent.

Au premier abord, la ville est plutôt plaisante, composée de rues lumineuses et colorées, et dont les salons de thé ne désemplissent pas, en tout cas aujourd'hui dimanche.

Après un petit tour dans la ville, entre ses petits restaurants et ses églises, je me lance à la recherche du Mall Aventura Plaza, où se trouve mon agence bancaire.

Une bonne petite marche plus tard, entrecoupée par les discussions avec les gens qui m'arrêtent dans la rue pour bavarder, j'arrive enfin à ce fameux Mall Aventura Plaza.

Si j'ai pu me demander pourquoi il y avait si peu de monde en ville, j'ai un début de réponse, ils sont en sortie au fameux Mall!

Une fois ma banque trouvée, ma transaction effectuée, je fais un tour dans le complexe. 

Jusqu'à la zone "restauration". Et là, c'est le drame.

J'arrive donc sur une sorte de place, couverte d'une armature bâchée, et dessous, des tables à foison.


Me voilà entré dans le "Pérou, Made in USA", avec à la carte, un McDonald's poursuivi par un KFC.


Bien agiter au "ConeyPark "(attractions pour enfants).

Puis au shaker, bien mélanger les Norky's, Otto Grill, China Wok et autres Bembos.

Laisser reposer 2 heures au cinéma (avec pop corn).

 

Saupoudrer de Pizza hut et D'anafria.
 

Et le tour est joué.

Adieu veau, vache, cochon. En l'occurence, adieu Cebiche, Lomo Saltado et Parihuelo, l' Oncle Sam s'occupe de vous...

Résultat final:

À noter que même la sécurité est made in US.

J'ai été interrompu deux fois par le service d'ordre, durant ma séance photo, me demandant "qui j'étais" et "pour qui je travaillais", puis me priant de bien vouloir cesser de faire des photos...

 

 

 

 

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 17:55
Après l'effort, le réconfort !
À défaut de voir un OL brillant, j'en profite pour suivre la Ligue des Champions, avec des horaires "originaux" puisque les matchs commencent vers 14 heures (7 heures de décallage horaire).
C'est donc entouré de nombreux péruviens que j'ai pu suivre le Chelsea-Barça.
Le match a surtout été l'occasion d'expliquer aux péruviens le système de coupes en Europe, la coupe de l'UEFA et la Champions League étant un vaste charabia pour eux. J'aurais pu les renvoyer vers la bible du football moderne que sont les cahiers du football, (http://www.cahiersdufootball.net/), rubrique "le foot expliqué à ma femme", mais je crois que la barrière du language n'aurait pas permis une bonne compréhension...
Visiblement ravis des explications fournies, j'ai donc eu le droit à ma séquence football sud-américain le soir même, puisque le hasard fait bien les choses, et ce soir il y avait la Copa Libertadores. Malgré la défaite de l'équipe péruvienne de San Martin face au brésiliens du Gremio (1-3), la joie de partager ces moments était unique. Qui a dit que le football était inutile?
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 00:47

Santa Cruz, mode d'emploi:

 

J-1: des mouches "sangsues", une marche de Cashapampa jusqu'à Llamacoral, 9,2km en 2h50, dénivelé de + 787 mètres et comme je n'ai ni carte ni plan, je ne sais pas où se trouve le camp suivant, je plante la tente à 3760 mètres d'altitude.

 

J-2: du chemin classique, la plaine de la mort, l'ascension vertigineuse, la rage des grands jours, ce sont les 4 étapes de mon deuxième jour de trek.

 - Le chemin classique: depuis Llamacoral, et durant environ 1h30, la marche se fait sans trop d'embûches.

- La plaine de la mort: arrive une grande plaine, en apparence abordable, mais les apparences sont parfois trompeuses. Première difficulté de cette "plaine de la mort", traverser une rivière boueuse. Difficulté suivante, se "réorganiser", ou tout du moins sauver ce qui peut l'être (il faut préserver les affaires au sec et et éviter de trop les salir). Troisième difficulté, et non des moindres, traverser cette plaine, qui s'avère être un gigantesque marécage, avec en "guests stars" les bouses et urines de vaches, mules, chevaux, et Dieu sait quoi d'autre encore, la traversée de cette plaine s' achevant donc, en tongues...

- L'ascension vertigineuse: après la pause déjeuner et surtout nettoyage, il faut repartir, pour "la difficulté" du trek. Il faut noter qu'en Amérique du Sud, tout est démesuré en comparaison avec l'Europe, et donc, quoi de plus normal que de s'approcher des glaciers pour atteindre le Punta Union, à une modeste altitude de 4750 mètres...

- La rage des grands jours: Si l'ascension aura été galère, elle a au moins eu le mérite de décupler ma motivation, et mise à part la nuit, il n'y a pas grand chose qui aurait pu m'arrêter.

J'entame donc la descente, et quand j'arrive sur un camp, ou quelque chose qui y ressemble, je décide de m'installer, à côté de la seule autre tente sur les lieux.

Et ironie du sort, il se trouve que les 2 occupants de cette tente sont des compatriotes, qui bouclent également leur trek, en duo (les premiers -et derniers- que j'ai rencontrés à faire l'itinéraire dans le même sens que moi,Llamacoral vers Vaqueria). La nuit tombant, ils me donnent un coup de main pour monter la tente, et avec la température et le vent, l'aide proposée n'est pas de trop.

Résultat de la journée, 6h30 de marche, 950 mètres de dénivelé positif (jusqu'à Punta Union) puis environ 500 mètres de dénivelé négatif.

 

J-3: Réveil à 6h, et malgré le vent qui a soufflé toute la nuit, et le froid (une nuit à environ 4200 mètres, avec ce matin les tentes givrés), il faut reprendre la route, et la "rage" de la veille est toujours présente. Départ à 7h30, le temps de lever le camp, puis petit déjeuner. La descente continue, mais plus en solo, puisque je continue ma route avec les deux français, Jeff et Marion, (deux autres tour-du-mondistes).

La descente se fait sur un assez bon rythme, même si le tracé n'est pas facilement praticable de partout, avec le labourage incessant des mules qui y passent, ainsi que les petits cours d'eau qui ne font qu'un avec le chemin, créant par endroits des amas de boue. Mais comme cela semble trop facile de finir par une descente, il nous faut affronter la dernière difficulté du trek, à savoir une bonne montée d'une heure. Et comme la gnac de la veille ne s'est pas altérée, c'est juste avant midi que l'on rejoint Vaqueria, point final de ce trek.

 

Conclusion: Le sentiment d'accomplissement est bien présent, et non seulement le trek à été bouclé en moins de 14 heures de marche, c'est aussi chargé comme une mule que je l'ai fait puisque bardé d'une tente, un duvet, un filtre à eau, l'appareil photo... sans oublier des réserves d'eau quasi toujours pleines (environ 2 litres) et à manger pour 3 jours, soit plus d'une dizaine de kilos à porter, idem pour Jeff et Marion. Une chose est sûre, si c'était à refaire, pour rien au monde j' irai en groupe organisé avec mules et guides! L'idée de le faire en solo, puis sur la fin avec Jeff et Marion aura été autrement plus "gratifiante". En attendant encore mieux?

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 16:53
Oui, je sais que vous attendez tous des nouvelles, mais je suis rentré hier soir du trek de Santa Cruz, débuté dimanche midi. Les commentaires arrivent (on m'avait promis du sang et de la sueur, j'ai été servi!), et des photos, "comme si on y était", qui vont suivre! 
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 18:03

Repos... Après la bonne soirée d'hier passée avec Johannes et Maria, deux allemands.

Le premier rencontré pendant l'ascension de la Laguna Aguak, la seconde, dans la rue.

Le 1er mai, au Pérou, c'est jour de fête, et j'observe le cortège qui traverse la ville, au rythme des bouchons... et des feux rouges.

Comme il tombe des cordes cet après-midi, j'en profite pour aller tester mes capacités de négociateur au marché à côté de mon hôtel. Après tout, marchander pour marchander, c'est un passe temps comme un autre?

Dans mon cas, je m'aperçois que je prend mes marques dans un pays à partir du moment où je marchande pour un rien. Et je confirme, je suis maintenant comme un poisson dans l'eau au Pérou. 1/2 heure pour acheter un pot de miel, c'est du lourd, mais surtout 40% de réduction au final. Et juste assez de temps aussi pour que l'averse s'arrête. Je rentre donc à l'hôtel, au sec, et vive le maté au miel.

Comme l'averse a repris de plus belle, j'en profite pour tester et m' habituer au matériel que je compte emporter si je me décide à faire le trek de Santa Cruz.

Après le test du filtre à eau dans la cuisine de l'hôtel, direction ma chambre (qui est en vérité un dortoir de 4 lits, mais j'en suis le seul occupant depuis mon arrivée) pour monter ma tente. Folklo assuré.

 

 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 18:01

6 kilomètres. Peu et beaucoup à la fois. Ce qui sépare le panneau de bienvenue de la Laguna Aguak à sa lagune... C'est ce qui m'attend ce matin. C'est aussi et surtout les 1200 mètres de dénivelé qui compliquent le parcours.

Mais encore une fois, quel plaisir et quelle satisfaction que d'arriver au sommet (4560 mètres), après 1h45 de marche.

Donc, pour le plaisir, quelques photos de la laguna Aguak dans l'album "Pérou", même si au final, je l'ai trouvée plus physique mais moins technique (pas d'escalade) que la laguna Churup, et tout de même moins "magique" une fois arrivé au sommet, sûrement l'absence de glacier...

Une petite pensée aussi pour les 2 frangins suisses de l'hôtel, avec qui j'ai sympathisé et qui sont partis pour un trek de plus d'une semaine. Suerte!

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