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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 23:58

Mardi et mercredi, journées tranquilles. Je reste à Huaraz, pour me promener dans les marchés de la ville, et aller vadrouiller dans les nombreux coins que je ne connais pas encore.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 23:48

Ce lundi, c'est une autre difficulté qui m'attend. Sur les conseils du patron de l'hôtel, avec qui je m'entends très bien, et qui semble prêt à me donner un bon plan tous les jours, je me lève de bonne heure ce matin, direction l'Avenida Gamarra, où je vais trouver un taxi, si ce n'est un "colectivo" afin de rejoindre Llupa, petit village à environ 15 km de Huaraz. Arrivé à Llupa, j'emprunte le chemin qui doit me mener à Pitek.

Je  me décide à suivre une petite péruvienne, qui remonte à Pitek, avec ses 3 mules et ses 2 chiens.

Je prends donc le rythme des mules, et même si elles n'avancent pas très vite, elles sont d'une régularité redoutable, je suis aussi certain de ne pas me tromper de chemin. Je m'évite par la même occasion tout problème avec les chiens du coin, car sans le savoir, j'ai emboîté le pas à une caravane parfaitement régulée. En effet, la petite péruvienne, grimpée sur une mule, guide les 2 autres devant elle. Pendant ce temps, le premier chien ouvre la route, en tenant en respect les autres bêtes que l'on croise, alors que le second ferme la marche. Et comme les deux animaux semblent "m'intégrer" dans la caravane, j'arrive à Pitek sans encombre.

Pitek, petit village composé de quelques huttes est le point de départ de la Laguna Churup, à presque 4500 mètres d'altitude (le sommet de la Nevada Churup étant à environ 5500 mètres).

Je me lance donc dans l'ascension, et après un peu moins de 2 heures d'efforts, la récompense est au rendez-vous! (voir les photos "Huaraz, Laguna Churup")

Déjeuner à 4500 mètres d'altitude, au bord d'une lagune magnifique, l'ascension valait vraiment la peine.

La descente se fait plus facilement, mais à peine plus vite que l'ascension (il fallait bien faire des photos!)

Je croise quelques étrangers, qui eux, n'ont pas encore fini de faire grimpette, dont une israélienne totalement désemparée, qu'il a bien fallu remotiver pour qu'elle aille au bout.

De retour à Pitek, je croise un français, qui s'apprête à faire un sommet à plus de 5500 mètres, et après une bonne discussion et lui avoir souhaité bonne chance, je retourne à Huaraz, heureux de l'effort accompli aujourd'hui.

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 23:45

Aujourd'hui, je pars en expédition, dans les montagnes et collines autour de la ville, sur les conseils du patron de l'hôtel.

Il faut dire que ce grand bol d'air me fera le plus grand bien, après plusieurs semaines sans avoir fait de sport, dans la pollution de Lima ou Barranca.

J'embarque donc eau, maté (une boisson que l'on obtient par l'infusion de feuilles de coca, réputée pour ses bienfaits, parmi lesquels une meilleure acclimatation à l'altitude), biscuits et appareil photo pour la journée.

Me voilà à grimper dans les collines qui dominent la ville, en partant de l'est , direction le sud.

Après mon passage par la croix surplombant la ville, où je croise une famille de péruvien, charmants, pendant leur sortie du dimanche, je me retrouve en pleine nature, ne croisant plus que quelques rares marcheurs.

Je m'installe au bord d'une falaise, loin de toute agitation urbaine, pour casser la croûte, avec un panorama hors normes.

Après plusieurs heures de marche, dans des paysages extraordinaires (voir la série photo, "Huaraz, alentours") à quelques 3800 mètres d'altitude, je me décide à rentrer en ville, aux alentours des 18h, les averses étant encore fréquentes en fin d'après-midi, à cette période de l'année. Durant la descente, je croise un groupe de paysans qui s'en donnent à coeur joie avec les "Gringo, Gringo!!". Mais c'est bien volontiers que l'une des péruviennes accepte une photo.(voir la série "portraits")

De retour dans la ville, je croise des enfants, en plein gribouillage sur un cahier d'additions et autres soustractions. C'est l'occasion de plaisanter, discuter et faire les calculs ensemble (c'est encore de mon niveau!) puis éventuellement faire quelques photos. Et sitôt dit, sitôt fait, voilà les 4 écoliers ravis de poser... mais c'est sans compter sur une vieille péruvienne, sûrement la grand-mère, qui sans aucune gêne vient me réclamer de l'argent pour les photos prises. Je lui explique donc que ce n'est pas dans mes principes de payer pour une photo, et même les enfants semblent étonnés par l'attitude de la vieille dame...

Avant de rentrer à mon hôtel, sur l'Avenida Raymondi, je fais un petit crochet par la Calle Jose Olaya, seule rue qui n'a pas été détruite par le séisme de 1970.

Et effectivement, elle ne ressemble en rien aux autres rues de la ville: étroite et pavée, et encombrée de table, installées devant chaque restaurant.

Il ne me faut pas bien longtemps pour me retrouver assis à l'une de ces tables, invité par une famille de restaurateurs à déguster une Chicha, boisson traditionnelle, et un dessert typique.

Après un bon bout de temps à discuter, et surtout à répondre aux questions, je prends congé de mes hôtes, la pluie s'invitant en ce début de soirée.

Même si des "Gringo!" résonnent régulièrement, la ville est vraiment sympathique, et les gens me paraissent beaucoup plus "abordables" et chaleureux qu'à Lima où Barranca.

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 01:31
Désolé, dur dur d'écrire aujourd'hui, trop peu de temps, mais je vais me rattraper dans la semaine...
En attendant de mettre des photos de Huaraz, je n'ai pas le droit de garder ça pour moi!
En un mot... "magique".
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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 20:30

C'est quoi Huaraz, vous allez me demander?
Et bien c'est une charmante ville d'environ  140 000 habitants, tristement célèbre pour le séisme qui la détruisit presque entièrement et laissa quelques 20 000 morts, rien que dans la ville.
Mais Huaraz, c'est aussi et surtout aujourd'hui le point de départ pour de nombreux treks et randonnées dans la Sierra, la ville se situant à quelques 3000 mètres d'altitude, en plein centre du Pérou.
Autant dire que ça change des villes côtières de Lima ou Barranca.

Mais pourquoi donc aller à Huaraz ma bonne dame?
Pour voir la montagne pardi!
Après quelques jours à Barranca, je voulais surtout voir autre chose, et si ça n'avait pas été Huaraz, ç'aurait été n'importe où ailleurs, après mes mésaventures à Barranca.*

J'ai donc décollé vendredi soir, direction un petit patelin nommé Pativilca, quelques kilomètres au nord de Barranca pour y dénicher un car, en partance pour Huaraz, mais sans certitude d'en trouver un, les péruviens s'étant transformés en indiens (d'Inde), qui ont la fâcheuse tendance à toujours vous donner une réponse à une question posée, même quand ils n'en sont pas sûrs, quitte à vous raconter n'importe quoi.
La chance ne m'ayant pas abandonné, un car attendait, direction...Huaraz !

J'arrive donc à Huaraz vers 3h du matin, toujours sans carte ni guide, cela va sans dire!
Je trouve un petit hôtel et après m´être presque endormi sur la sonnette, j'entre enfin, pas mécontent, d'autant que des échauffourrés entre grévistes et forces de l'ordre, deux blocs plus loin, faisaient rage.

Ce matin, histoire de repartir du bon pied, je me décide à raser cette barbe de 10 jours environ.
Puis direction le toit-terrasse de l'hôtel, et sous un superbe soleil, avec une vue magnifique sur les montagnes qui entourent la ville, je me décide à faire une lessive.
Le patron, un homme d'environ 70 ans, avec un air de sage, en profite pour venir faire la causette et me donne 2-3 bons plans pour aller explorer les montagnes environnantes.

En attendant de découvrir les montagnes péruviennes, direction la jungle urbaine.
J'ai enfin l'impression d'être au Pérou, les femmes en habit traditionnel, vendant de tout, peuplent des rues à peine ombragées par les stores des échoppes. J'ai l'occasion de me faire traiter de "Gringo" par une petite fille qui me croise dans la rue -peut-être mon air trop propret sans la barbe?!-, et j'en profite pour lui expliquer que je ne suis pas un gringo américain, éventuellement français, sans plus.

Ma première impression de Huaraz est plutôt bonne, même si j'ai l'impression que les gens m'observent plus qu'à Barranca par exemple.

* Avant de tenter d'intercepter mon car pour Huaraz, quoi de plus normal qu'un petit restaurant, histoire de ne pas partir le ventre vide? Seulement voilà, deux individus mal intentionnés en avaient visiblement décidé autrement...
Alors que j'attendais mon assiette de frites avec un Inka Cola, un personnage avec un air relativement sympathique, environ 50 ans,  s'est approché à quelques mètres de ma table, en m'appelant.
Sans prêter attention, alors qu'il détournait mon attention, son collègue volait ma sacoche posée à côté de moi, avec à l'intérieur appareil photo, Ipod ainsi que les clefs de mon sac à dos laissé à l´hôtel. L'action ne dure que quelques secondes, et en partant, le bonhomme me dit "¡Esperame!" ("attends-moi").
Il ne me faut qu'un dixième de seconde pour comprendre et m'apercevoir que ma sacoche a disparu.
Mon sang ne fait qu'un tour, je bondis en dehors du bâtiment, et j'aperçois mes deux voleurs marchant d'un bon pas. Je me précipite sur ma sacoche, tel un enragé -pire que sur un terrain de foot !- avant de les insulter dans toutes les langues. Les 2 voleurs n'ont pas traîné pour déguerpir, en pleine rue,sous mes insultes et le regard des passants. J'en ai profité pour aller dire ma façon de penser aux serveurs du restaurant, pourtant nombreux, et qui soi-disant n'avaient rien vu...
 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 23:47

Journée chargée, presque autant que le taxi pour aller jusqu'à Caral.

C'est avec 7 péruviens, dans un taxi 5 places, que je me suis retrouvé pour aller jusqu´à la plus ancienne ville du continent américain, dénommée Caral, et qui daterait de plus de quatre mille ans.
Après environ 1 heure de route bitumée, puis rapidement caillouteuse, voire rocheuse, je pars pour quelques kilomètres de marche jusqu'aux vestiges de Caral.
C'est sous un soleil de plomb que j'arrive sur le site, occupé par les seuls travailleurs chargés de déblayer les ruines.
La visite se fait avec un guide, qui m' explique durant une bonne heure Caral et son histoire.
Après avoir fait le tour du site, retour au village pour attendre un taxi, direction Barranca.
Et rebelotte, de nouveau à 8 dans une voiture pour 5, je rentre, juste à temps pour  voir la fin du coucher de soleil, sur les hauteurs de la plage.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 23:20

Il fallait bien que ça arrive, j'ai enfin quitté Lima.
Même sans réellement apprécier la ville, j'y suis resté plusieurs jours, il était temps de voir autre chose.
2 bus et quelques discussions plus tard, je me retrouve au nord de Lima, sur la mythique panaméricaine, chargé comme une mûle mais heureux de décoller enfin de la capitale.
Le plus dur reste à venir, trouver un moyen de locomotion qui me mènera vers le nord, sur la côte.
Après 10 minutes d´attente dans une station d´essence désertique, je me décide à tenter ma chance directement sur la route.
Quelques minutes plus tard, la chance me sourit, une voiture s'arrête sur le bas côté, et m´embarque un peu plus au nord.
Le trajet sera de courte durée, le couple ne va pas plus loin sur la panaméricaine, ils arrivent déjà à destination.
Me voici de nouveau sur le bord de la route, pouce en l´air, à attendre mon moyen de locomotion... Qui arrive quelques minutes plus tard, sous la forme d´un bus de voyageur péruvien.
Je ne fais ni une, ni deux, peu importe la destination, tout ce qui compte, c'est d'avancer!
Après queques heures de route, me voici finalement à Barranca.
Le coin paraît fort sympathique, une petite ville avec une jolie plage sur le Pacifique, ça s'annonce agréable!

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 21:52

Déjà presque 4 jours à Lima, depuis mon arrivée mardi soir, et tout est nouveau.
Nouvelle ville, nouveau pays, nouveau continent, nouvel hémisphère, nouvelle culture également, nouvelle langue, mais toujours sur la côte Pacifique! Dès mon arrivée, j'ai tout de suite été fixé, ici, inutile de donner le nom d'une rue, sauf s'il s'agit d'un grand axe, la ville est si étendue que les gens connaissent principalement leur quartier (le chauffeur de taxi qui m'a embarqué à l'aéroport à mon arrivée peut en témoigner). De ce fait, résidant sur la côte, dans le quartier de Miraflores, pour aller dans Lima, c'est environ 40 minutes de bus, avec les bouchons... La ville est en effet surchargée, de bus, de voitures privées, et sans oublier la quantité incroyable de taxis qui y circulent.
Il faut bien avouer que le centre de Lima est sans grand intérêt, oscillant entre modernité et ce qui reste de traditionnel.
Pour ma part, je préfère nettement le quartier de Rimac, situé au nord de Lima, qui paraît bien plus ancien, mais infiniment plus "traditionnel". Ma non-connaissance de la ville a bien favorisé la découverte de ce coin, puisque le premier jour, ne sachant où descendre, je me suis laissé "porter" par le bus, jusqu'au moment où le contrôleur de celui-ci m'a appris, l'air un peu ahuri de me voir encore à bord, que Lima se situait quelques kilomètres derrière nous. J'étais de toute façon tellement occupé à observer les maisons de toutes les couleurs construites sur les flancs des collines que pour rien au monde je serais descendu avant. Et le soir, pour rentrer, non content d'être allé trop loin à l'aller, je me suis offert une petite sieste dans le bus me ramenant à Miraflores, ce qui m'a fait découvrir le sud de la ville cette fois-ci, et principalement le quartier de Barranco (voir la carte de Lima). 
Les gens semblent vraiment agréables, ouverts à la discussion, j'imaginais l'acclimatation à l'espagnol un peu plus compliquée, mais je ne m'en tire pas trop mal pour le moment.
Pour ce qui est du paysage, rien d'extraordinaire en ce qui concerne les plages. On y trouve bon nombre de surfeurs, mais elles sont toutes assez petites, composées de galets, et directement bordées par des routes. Rien de bien folichon, j'ai bon espoir de trouver beaucoup mieux en remontant la côte vers l'Equateur. 
Finalement, dernier aspect au moins aussi important que les précédents, la Cuisine!
Il fait bon manger au Pérou quand on vient des USA, c'est une certitude.
Les spécialités locales comme le "Lomo saltado" sont très appréciables, en attendant de goûter, enfin, le fameux "Cebiche".
 



 
 

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