Avec Juan Pablo, notre route nous mène finalement jusqu'à Quito.
Nous arrivons le dimanche des élections, dans la soirée.
Et dans Quito, tout est fermé, et les rues sont désertes. Ne manquent plus que les ballots de paille traversant les rues, poussées par le vent...
Il nous faudra marcher des kilomètres et des kilomètres avant de dénicher, enfin, un restaurant ouvert, dans le Quito Nuevo.Pas question d'être trop regardant sur le rapport qualité-prix, le choix des lieux est trop restreint.
Le lendemain, nous partons à la découverte du Vieux Quito, pas si pollué et englué dans le trafic, en comparaison avec Lima.
Et je découvre même une ville plutôt agréable, avec un côté esthétique insoupçonné.
Mardi 16 juin, je rencontre un couple de français, arrivé la veille, et qui s'apprête à traverser l'Amérique du Sud.
Nous partons à quatre sur les hauteurs de Quito, en empruntant le téléphérique, avec encore une fois un prix largement réhaussé pour les étrangers. Et après négociations, nous obtenons deux places au prix "étranger", et deux autres au prix "national".
Et il nous faudra bien de la chance pour apercevoir la ville, totalement prise sous une chape de nuages.
On me voit... On ne me voit plus...
Un rien de patience plus tard, et le vent vient nous sauver la mise, dégageant tout une partie de la ville, au risque de nous laisser transformés en glaçons, la température descendant à quelques 6°C, avec ce souffle glacial.
Un repas plus tard, et nous rebroussons chemin avec Juan Pablo, vers le sud, pour nous retrouver à Latacunga, une ville sans réel intérêt, si ce n'est qu'elle est située entre la lagune du Quilotoa et le Cotopaxi, un peu plus au nord.