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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 21:44
Après la bonne expérience du Quilotoa, c'est maintenant le Cotopaxi qui m'attend.
À défaut de grimper jusqu'au sommet, le troisième volcan encore en activité le plus du monde (5897 mètres) vaut tout de même le détour.
Je m'offre donc deux jours au coeur du parc national du Cotopaxi (quelques 33400 hectares), histoire d'aller voir de plus près la "bête".
Je débarque de Latacunga, où j'ai laissé le gros de mes affaires dans un hôtel, et après avoir embarqué dans le 4x4 flambant neuf d'un couple d'équatoriens, et m'être délesté de 10$ pour l'entrée du parc (2$ pour les locaux...), je trouve un refuge à environ 3500 mètres d'altitude, histoire d'avoir un toit pour la nuit.
Avec Juan Pablo, nous décidons de louer des vélos, afin d'avoir un moyen de locomotion pour la journée, ainsi que pour le lendemain.
Et sitôt dit sitôt fait, nous enfourchons nos bicyclettes, pour rejoindre la lagune de Limpiopungo, avec l'espoir d'apercevoir le Cotopaxi.
30 minutes d'efforts plus tard, et un verre de rhum plus loin (offert par des équatoriennes en rade sur le bord de la route à qui nous avions proposé notre aide), nous atteignons la lagune, pour un déjeuner bien mérité au bord de l'eau.
Nous rebroussons chemin, la pluie et le vent s'étant invités au programme, et sans avoir vu le volcan, faute de beau temps.

Le soir, ne disposant pas d'électricité dans le refuge, notre imagination devient débordante, et à défaut de voir le Cotopaxi, nous décidons de le dessiner...
 
S'il te plaît, dessine-moi un Cotopaxi...

Dimanche matin, décidés à aller jusqu'au parking du Cotopaxi (4300 mètres d'altitude) en vélo, nous nous levons à 5h30 du matin, et partons vaillamment à l'assaut du mythe équatorien.
Disons que c'est la version optimiste. La version officielle se transformant plutôt en:
Dimanche matin, décidés à aller jusqu'au parking du Cotopaxi (toujours à 4300 mètres d'altitude) en vélo, nous nous réveillons à 5h30 du matin, et le temps étant tellement couvert, nous nous rendormons vaillamment jusqu'à 9h du matin.
3h30 de sommeil après, nous partons à l'abordage d'un copieux petit déjeuner.
Pour conclure la journée par l'ascension jusqu'au parking du Cotopaxi, en 4x4, avec un italien, évêque de Guayaquil, un autre italien et un équatorien.
Comme nous ne sommes pas tout à fait fainéants, nous atteignons le second refuge (4800 mètres) à pied (il n'y a pas d'accès pour les véhicules après 4300 mètres).
 
Et remotivés par le chocolat chaud, rehaussé avec l'eau de vie apportée par l'évêque (c'est du joli!), nous estimons que ce serait un sacrilège de ne pas passer la barre des 5000 mètres alors que nous en sommes si près.
Je pars donc batailler avec le froid, et l'oxygène qui se fait un peu plus rare, pour atteindre les 5000 mètres.
 
 
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commentaires

G
Au début tu étais à fond dans le blog,mais là il n'y a plus rien du tout et c'est bien dommage
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N
tu as en main le reve de milliers de gens ,et grace a toi il devient réalisable!merci!!!c'est magnifique!!
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D
Je signe cette pétition les yeux fermés  car cette situation devient inadmissible !
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M
Mouai.... tu t'es mis en mode: jme la coule douce, jpas envie de faire le poéte?! Une pétition est lancée pour avoir la suite de ton périple;-) 
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M
magnifiques les paysages! et montre en main! ainsi on voit quelque chose de toi! et si le "petit prince" est redescendu de la montagne peut être pourrait il nous dessiner d'autres commentaires et toujours d'aussi beau dessin?
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